Il y a des petits livres qui comptent parfois plus que des grands. C’est le cas de ce joli recueil de souvenirs tant personnels que littéraires de Mohammed Aissaoui. On connaît Mohammed en tant que journaliste, on le connaît aussi en tant qu’écrivain menant l’enquête, sur les traces de Furcy (« L’affaire de l’Esclave Furcy », ed Gallimard, prix Renaudot essai 2010) ou encore nous dévoilant le comportement héroïque de Kaddour Benghabrit, fondateur de la Grande Mosquée de paris (« L’étoile jaune et le croissant », ed Gallimard et Folio).
Dans ce petit recueil qui a tout d’un grand, Mohammed Aissaoui nous montre avec la délicatesse littéraire qui le caractérise le rôle des souvenirs dans notre vie.
Il nous fait partager de très belles rencontres littéraires qui l’ont marqué, recontres physiques ou bien rencontres avec une oeuvre : Modiano, Camus, Proust, Delphine de Vigan.
Il nous fait sourire à-travers sa nouvelle « Copains d’avant-hier ».
Il nous apprend à prendre le temps du souvenir.
Mohammed Aissaoui est très, très doué. J’en suis émue.