Et revoilà un excellent livre d’Henning Mankell, digne de ses romans les plus réussis, comme “Les Chaussures italiennes” ou encore “Profondeurs”.
Dans Paradis trompeur, on suit l’itinéraire d’Hanna Rentröm, qui, lorsque le récit commence, en 1940, fuit le nord de la Suède dans l’espoir de gagner sa vie. Cuisinière sur un bateau en direction de l’Australie, elle épouse le second, qui bientôt la laisse veuve. Réussissant à s’échapper lors d’une escale au Mozambique, elle est recueillie par les pensionnaires du bordel tenu par le senhor Vaz. La suite de ses aventures, il faudra la lire au fil des pages.
Nous, on aime les femmes qui n’ont pas froid aux yeux, celles qui forcent leur destin, qui tiennent tête aux méchants, qui tracent leur chemin en semant derrière elles toutes les embuches, et qui pourront, à la fin de leur vie, dire que, oui, finalement, dans un certain sens, elles ont connu des jours heureux.
Henning Mankell est un écrivain qui sait aussi bien raconter des histoires que créer des atmosphères ou décortiquer des profils psychologiques, un vrai Maître en littérature.