Ce livre n’est pas une nouveauté. Pour une fois, promenons-nous dans les chefs-d’oeuvre littéraires du déjà siècle dernier, et admirons leur justesse et parfois même leur actualité, pour ne pas dire leur avant-gardisme.
Au moment où l’on nous alerte sur la probable disparition de certaines espèces d’éléphants du fait du pillage d’hommes saugrenus et avides d’argent, il est grand temps de lire, relire ou faire lire « Les racines du ciel ».
Paru en 1956, ce roman met en scène Morel, un personnage qui se voue corps et âme, à la cause des éléphants menacés d’extermination en Afrique. Tâche pas facile, dans un environnement colonialiste à outrance, et prêt à piller sans vergogne les richesses de la nature.
C’est dans la préface de ce roman qu’apparaît pour la première fois au grand public le mot : écologie.
Roman puissant, roman d’espoir aussi, roman qui nous dicte de ne pas, de ne jamais baisser les bras.
Vive Romain Gary