On ne rencontre pas l’art personnifié tous les jours. Elle est violoncelliste, elle dessine, elle peint, fait de la photo. Elle s’appelle Lou. Lorsqu’il tombe sur elle, par hasard, à Paris, c’est sa vie entière de prof de lettres désenchanté qui bascule et, subjugué par ses errances, ses fulgurances, il se lance à la poursuite de ce qu’elle incarne. Mais le merveilleux devient étrange, et l’étrange inquiétant : Lou ne dort plus, se gratte beaucoup, semble en proie à de brusques accès de folie qui deviennent dangereux. Un soir, prise de convulsions terribles, elle est conduite à l’hôpital où elle plonge dans un incompréhensible coma. Le diagnostic, sidérant, mène à la boulangerie où elle achète son pain. Quel est donc ce mystérieux « mal des ardents » qu’on croyait disparu ? Quel est ce « feu sacré » qui consume l’être dans une urgence absolue ?
Un roman très bien mené, librement inspiré “d’une histoire vraie”, il serait dommage de passer à côté.
Frédéric Aribit vient nous en parler samedi 2 décembre à la librairie, entre 11 h et 13 heures, je vous recommande de passer.