Après « L’année de la pensée magique », Joan Didion nous parle d’un autre drame qui l’a frappée quelques années plus tard : la mort de sa fille adoptive.
Le sujet n’est certes pas gai, mais le traitement est absolument sans pathos. Joan Didion pose les problèmes liés à la question de l’adoption, et évoque l’immense malheur de la perte d’un enfant sous le regard d’une mère qui a aimé sa fille et en garde des souvenirs heureux.
Une vraie leçon de vie face à la mort. Il ne faut pas avoir peur du bleu de la nuit.
« Arrêtez les horloges, coupez le téléphone,
Jetez un os au chien pour que ses aboiements ne résonnent
Faites taire les pianos et au son d’un tambour voilé
Sortez le cercueil, qu’avance le cortège endeuillé. »
Extrait de Funeral Blues, de W.H. Auden, trad. Pierre Demarty