LE VOTE POUR LE PRIX FOLIO DES LECTEURS MOTS EN MARGE, C’EST ICI !!!
Toutes les informations sur la quatrième édition de ce prix ci-après.
Pour la quatrième année consécutive, la librairie Mots en Marge organise le Prix Folio des Lecteurs Mots en Marge.
Le principe est simple : nous sélectionnons 5 romans paru dans la collection Folio, nous vous les présentons, vous les lisez, vous élisez celui qui a votre préférence, et le roman qui a obtenu le plus de suffrages est proclamé lauréat le soir de la Nuit Blanche des Livres (cette année ce sera le vendredi 28 juin 2019).
Le parrain de cette édition est Eric Fottorino.
Le thème cette année : « Leur premier Folio ». Il s’agit de premiers romans qui ont eu la chance d’avoir le succès suffisant pour passer en format poche, c’est vous dire qu’ils sont bons !
Si vous souhaitez vous inscrire, merci de nous adresser un mail à mots.enmarge@gmail.com ou bien en passant par le formulaire « Contact » du site de la librairie.
Les 5 livres retenus :
Jean-Baptiste Andrea, « Ma reine » :
Shell n’est pas un enfant comme les autres. Il ne va plus à l’école et vit seul avec ses parents dans leur station-service. Un jour, avec une cigarette, il manque mettre le feu à la garrigue. Ses parents envisagent de le placer dans un institut spécialisé. Il décide alors de partir à la guerre pour devenir un homme. Mais lorsqu’il arrive sur le plateau, seuls se déploient les odeurs de maquis et un profond silence. Une silhouette, comme un souffle, surgit devant lui. Cette fille du vent, qui lui demande de l’appeler « ma reine », c’est Viviane. Avec elle, tout s’invente. Le plateau est leur terrain de jeu. Shell se laisse submerger par ses sensations. Il décide d’obéir à sa reine comme on se jette du haut d’une falaise. Par amour. Par jeu. Et insouciance. Ode à l’imaginaire, à l’enfance, à la singularité, l’auteur campe dans ce décor jalonné de vallées oubliées et de plateaux infinis, des personnages cabossés dans un monde où rêve et réalité se confondent.
Raphaël Haroche, « Retourner à la mer » :
À sa sortie de l’hôpital, un homme part se reposer dans le Sud avec sa vieille maman. Trois adolescents livrés à eux-mêmes entendent un bruit inconnu qui pourrait bien être celui de la fin du monde… Les personnages des nouvelles de Raphaël Haroche prennent vie en quelques phrases, suivent leur pente et se consument. Il suffit d’un contact, peau contre peau, d’un regard, d’une caresse, pour racheter l’humanité.
Violaine Huisman, « Fugitive parce que reine » :
« Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l’alcool à 90 °, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l’éther, dans ce flacon d’un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu». Ce premier roman raconte l’amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance.
Pierre-Etienne Musson, « Un si joli mois d’août » :
Printemps 1915. Après huit mois passés au front, Antoine Richerand est hospitalisé à Paris, grièvement blessé par un éclat d’obus. Découvrant un homme méconnaissable, traumatisé par les horreurs de la guerre, Inès s’efforce de tenir son rôle d’épouse aimante mais abandonne peu à peu l’espoir d’un avenir commun. La jeune femme se construit alors une autre vie dont le fragile équilibre, entre culpabilité et liberté, est menacé quand l’hôpital décide de renvoyer Antoine chez lui.
Elisa Shua Dusapin, « Hiver à Sokcho » :
À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n’est jamais allée en Europe rencontre dans la pension où elle travaille un auteur de bande dessinée venu chercher l’inspiration depuis sa Normandie natale. C’est l’hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l’encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. Ce roman délicat comme la neige sur l’écume transporte le lecteur dans un univers d’une richesse et d’une originalité rares.
Les livres sélectionnés sont disponibles à la librairie Mots en Marge.
Rendez-vous le jeudi 16 mai 2019 à 20 h pour le débat autour de ces livres, avant le vote final au mois de juin.
Le prix sera remis par Eric Fottorino au cours de la Nuit Blanche des Livres, le vendredi 28 juin 2019.