Je ne veux pas vous dévoiler l’histoire. Je vais juste vous dire que le livre débute au Portugal. Un père meurt dans les prisons de Salazar. La mère et son jeune fils, aidés par des amis, émigrent en France, dans la banlieue lyonnaise. La mère essaie de reconstruire un univers, le fils tente de trouver ses marques. Ils vont y arriver, chacun à leur manière, avec chacun, des espoirs et des désillusions. Mais c’est leur vie, c’est la vie.
J’ai été très touchée par l’écriture de Brigitte Giraud, par son regard sur le thème de l’immigration, mais pas seulement. Il y a aussi le thème des rapports familiaux, de la tendresse, des élans cachés, réprimés, découverts.
Ne passez pas à côté de ce roman qui se lit quasiment d’une traite, ce serait dommage.
Et si vous n’avez jamais lu Brigitte Giraud, je vous conseille notamment ses nouvelles « L’amour est très surestimé », ainsi que « Une année étrangère ».