A l’origine, il y a un père. Son père. Celui d’Erik Orsenna, né Arnoult. Un père qui apprend à son fils qu’il a des origines argentines. Ah, bon ? Ca tombe bien, le fils ne demande que ça. Parce qu’il rêve d’écrire des histoires, Erik : bouleversé par la lecture de « Cent ans de solitude », il veut devenir écrivain comme Garcia Marquez. Le « nouveau roman » n’est pas pour lui, ce qu’il veut, c’est raconter, conter, nous faire voir du pays.
Quelques années plus tard, doté d’un talent fou et d’une joie de vivre non moins folle, Erik Orsenna n’a eu de cesse de nous emmener caracoler dans ce qu’il appelle « ses îles » : l’île des romans, l’île de la grammaire, l’île des biographies, l’île de la capitainerie, l’île de tous les voyages. Un vrai plaisir, que cet infini univers orsennien – et encore, on ne vous dit pas tout !
Mais le véritable pays qu’Erik Orsenna ne cesse d’arpenter, dans la vraie vie comme dans la fiction, emmêlant souvent les deux, c’est celui de l’amour, c’est-à-dire des femmes, autrement dit son amour des femmes. Une passion qu’il a partagée avec son Argentin de père, pour le plus grand bonheur des deux, au cours de mémorables déjeuners versaillais au fameux restaurant « La Flotille ».
Tout cela pour vous dire que vous allez découvrir dans « L’origine de nos amours », Erik Orsenna tel qu’il est : charmeur, insaisissable, drôle, attachant, irrésistible, agaçant parfois, émouvant toujours.
Un Erik Orsenna en pleine forme, sans fard, ou si peu, se mentir-vrai pourrait parfois faire rougir.
Erik Orsenna nous fait l’amitié de venir à la librairie le 18 mai prochain, jour de la Saint-Eric, merci merci !