Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre avec une telle voracité. Encore une histoire de deuil, oui, mais surtout une histoire de reconstruction, et en toile de fond, la question : “pourquoi aime-t-on quelqu’un, aime-t-on celui qu’on voit, ou celui que notre imagination construit”.
Nico est une jeune adolescente qui a assisté, impuissante, à la noyade de sa soeur aînée Margaret. La vie de Nico et de ses parents a basculé ce jour-là, ainsi que la vie d’Aaron, le petit ami de Margaret.
Peu à peu, Nico et Aaron vont se rapprocher, chacun cherchant dans l’autre le souvenir de la jeune fille disparue.
Au jeu du souvenir, on peut faire mal et se faire mal. A moins qu’il ne faille en passer par là pour comprendre à quel point chaque être est unique, vivant ou mort.
Une très belle histoire dans laquelle les vivants et les morts se rapprochent, mais ce sont les vivants qui finiront par triompher, et heureusement. Vivre est tout simplement la seule chose à faire.
Bravo Francine Prose, vous nous aviez déjà éblouie avec “Blue Angel”, l’éblouissement continue avec “L’été d’Après”.