Véronique Ovaldé, marraine de cette nouvelle Nuit Blanche
Romancière fidèle dès les premières heures de la librairie Mots en Marge, une grande complicité s’est immédiatement établie entre Véronique et Nathalie. Nées le même jour mais à dix ans d’écart, elles partagent une grande complicité autour de la littérature. Véronique Ovaldé écrit depuis son enfance. Elle a été remarquée dès ses premiers romans, depuis sa notoriété ne cesse de croître. D’elle, il faut tout lire ! De manière incontournable, “Ce que je sais de Vera Candida” (prix France Télévision) , mais aussi “Soyez imprudents les enfants”, ou bien “La grâce des brigands”, ou encore son dernier roman paru chez Flammarion “Personne n’a peur des gens qui sourient”. Véronique Ovaldé enchante le réel dans ce qu’il a de meilleur et parfois de pire, elle nous entraîne dans une vision du monde autant poétique qu’énergique. C’est aussi une ambassadrice de la cause des femmes. Vous l’aurez compris, Véronique Ovaldé s’imposait comme la marraine évidente de cette sixième édition de la Nuit Blanche des Livres.
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L’invité d’honneur Philippe Besson
Il n’était pas possible de ne pas mettre en lumière Philippe Besson pour cette Nuit Blanche des Livres. Philippe Besson, c’est l’écriture de l’intime et le témoignage de son époque. C’est aussi un plaidoyer pour l’amour sous toutes ses formes : celui qui enchante, celui qui fait souffrir, celui qui vous fait palpiter, celui qui vous donne la vie telle qu’elle vaut la peine d’être vécue. Philippe Besson a réussi le tour de force, en deux ans, d’écrire ce qui est devenu aujourd’hui une trilogie : “Arrête avec tes mensonges”, “Un certain Paul Darrigrand” et “Dîner à Montréal”. Ses trois romans nous font traverser la fin du XXème siècle, des années 1980 à nos jours. Son héros, c’est lui et c’est nous. Lui dans l’intime, nous dans la société. Ne passez surtout pas à côté de cet extraordinaire écrivain.
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Le très fidèle académicien Jean-Christophe Rufin
Comme il est difficile de présenter cet Académicien aux nombreuses facettes, dont le talent est fascinant. Tout ce qu’il entreprend lui réussit. Et il en a entrepris, des aventures ! Médecin, écrivain, ambassadeur, diplomate, passionné de montagne, il prend toujours la vie et la plume à bras-le-corps. Depuis “Rouge Brésil” (prix Goncourt en 2001), tous ses romans ont été d’énormes succès de librairie. Mes préférés : “Rouge Brésil” bien sûr, mais aussi “L’Abyssin”, “Un léopard sur le garrot”, “Le Grand Coeur”, “Sept histoires qui reviennent de loin”, “Le collier rouge” et son dernier livre paru “Les sept mariages d’Edgar et Ludmilla” !
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La célébrissime et talentueuse Delphine de Vigan
S’il y a bien une romancière qui mérite le nom de Grande Dame, c’est bien Delphine de Vigan. Sa silhouette longiligne et ses romans dont chaque page nous bouleverse marqueront certainement encore longtemps le paysage littéraire français. Avec toute la modestie qui l’habite, Delphine de Vigan a peu a peu installé sa notoriété sur toutes les tables des libraires, puis dans le coeur de tous ses lecteurs. C’est sans conteste une des rares romancières dont chaque livre est une révélation. Qu’il s’agisse de sa propre histoire romancée (“Rien ne s’oppose à la nuit”), du livre qui a obtenu de Prix Goncourt des Lycéens (“D’après une histoire vraie”) ou encore de son dernier roman “Les Gratitudes”, on aime, sans réserve, toute l’oeuvre de Delphine de Vigan.
Le célébrissime Sylvain Tesson
Sylvain Tesson, c’est un peu le funambule de la vie. Il chevauche allègrement la planète et les mots, les fait rimer, s’enthousiasme pour toutes sortes de paysages. Et ce n’est pas tout ! C’est un formidable érudit qui n’a de cesse de nous faire partager ses connaissances et toutes les émotions qui le traversent. Nous sommes tous ébahis par sa capacité à aimer les territoires les plus difficiles et à jouer avec eux à-travers ses livres. En vérité, présenter Sylvain Tesson est une tâche impossible ! Dépaysez-vous avec “Dans les forêts de Sibérie”, faites un saut en arrière dans le temps avec “Berezina”, méditez à l’aide d'”Aphorismes sous la lune”, apprenez qui était vraiment le premier poète de tous les temps avec “Un été avec Homère”. Prenez aussi “Sur les chemins noirs”, “Une très légère oscillation”, bref, tout est bon chez Tesson
Notre “chouchou” David Foenkinos
David Foenkinos ne sort jamais un livre sans passer le présenter chez Mots en Marge, aussi avons-nous lié au fil des ans une amitié solide. Et si l’on devait décerner, comme autrefois à l’école, le prix de camaraderie, c’est incontestablement lui qui l’obtiendrait ! Cet écrivain a un capital-sympathie bien justifié auprès de ses milliers de lecteurs, qu’il honore régulièrement avec de très bons romans. Si c’est “La délicatesse” qui l’a d’abord fait connaître, sa notoriété n’a ensuite cessé de croître, avec notamment dans un autre registre “Charlotte” (prix Renaudot 2014). Nombre de ses livres ont été adaptés au cinéma : “La délicatesse” bien sûr, mais aussi “Les souvenirs” et dernièrement “Le mystère Henri Pick”. Son dernier roman paru, “Deux soeurs”, est tout aussi réussi que ses précédents. David Foekinos, l’auteur qu’on plébiscite !
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Le magnifique Alain Mabanckou
Une Nuit Blanche des Livres ne pouvait se concevoir sans la présence d’Alain Mabanckou. Alain est né et a passé son enfance au Congo, avant d’arriver en France, avec déjà quelques manuscrits sous le bras. Depuis, sa notoriété littéraire n’a cessé de croître. Il écrit des romans, de la poésie, des essais, dans une langue travaillée à sa manière, avec une originalité et une justesse qui nous éblouissent. Avec beaucoup d’humour, aussi, ce qui prouve toute l’intelligence de cette personnalité flamboyante. Parmi ses romans les plus connus, “Verre Cassé”, “Mémoires de porc-épic” (prix renaudot 2006), “Black bazar”, “Demain j’aurai vingt ans”, « Petit Piment», et son dernier roman paru au Seuil “Les cigognes sont immortelles”. Il faut également absolument lire ses essais, dont “Le sanglot de l’homme noir”, paru chez Fayard en 2012 et qui a connu dès sa parution un succès retentissant. Alain Mabanckou a obtenu de nombreuses récompenses pour l’ensemble de son oeuvre, et donne aujourd’hui des cours au Collège de France.
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Eric Fottorino, le parrain du Prix Folio des Lecteurs Mots en Marge 2019
Eric Fottorino, c’est tout un monde. C’est le cas de le dire, puisqu’il a longtemps dirigé le journal Le monde avec engagement et brio. Aujourd’hui, Eric Fottorino a conservé sa casquette de journaliste en fondant, il y a cinq ans, l’hebdomadaire Le Hebdo, et il y a quelques mois le superbe magazine trimestriel Zadig – sans oublier le magazine America, co-fondé avec François Busnel. Mais Eric Fottorino est également un formidable écrivain. Après avoir beaucoup écrit sur “ses” pères, son dernier roman, “Dix-Sept Ans”, est l’histoire d’une révélation. On ne vous en dira pas plus, venez échanger avec Eric Fottorino le 28 juin, vous découvrirez un homme plus qu’extrêmement sympathique, doué d’une humanité et d’un talent exceptionnels. Petit détail qui n’est pas le moindre, pour terminer le portrait de cet homme hors du commun : Eric Fottorino est passionné de vélo !
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