Voici un premier roman mené de main de maîtresse !
Adèle a la trentaine et mène une vie apparemment bien sage entre son mari Charles, chirurgien de profession, et son petit garçon de trois ans. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Adèle possède un téléphone blanc, indispensable pour sa deuxième vie, sa vie cachée aux siens car c’est une vie soumise à ses pulsions ; Adèle ne peut s’empêcher d’avoir des aventures sans lendemain avec des inconnus, c’est plus fort qu’elle, elle en a besoin pour vivre. Comme elle a besoin de sa vie rangée, d’ailleurs. Docteur Jekyll et Mister Hyde, si l’on veut.
Mais un jour…. dois-je vous dire ce qui arrive, ce fameux jour où Adèle perd son téléphone, ce fameux jour où « quelqu’un » va tomber dessus de manière tout à fait innocente, et, de manière tout aussi innocente, faire basculer la vie d’Adèle et son couple ? je vous donne juste un indice : Adèle, son mari et son fils vont changer de vie et s’installer en Normandie.
En lisant « Dans le jardin de l’ogre », vous serez remués et époustouflés par le talent de la romancière : aucune longueur, suspens menagé tout au long du livre, psychologie des personnages extrêmement bien etudiée.
Ce livre est, peut-être en dépit des apparences, un roman d’amour. C’est aussi un roman sur l’addiction, sur nos pulsions non maîtrisées, sur un univers dans lequel on s’enferme, jusqu’à ce qu’un « prince charmant » (ou non !) vienne nous en délivrer (ou non !) pour peu qu’on le veuille (ou pas).
En résumé, beaucoup de mystère, autour de ce livre, simplement parce que je ne voudrais pas en gâcher la lecture.
Leila Slimani sera à la librairie vendredi 14 novembre 2014 à 19 heures. La comédienne Laurence Guillermaz nous fera l’amitié de lire des extraits du livre.