Voilà un pavé de 770 pages. Mais quel pavé !
A vrai dire, il s’agit putôt d’un monument comme vous n’en avez probablement jamais lu. Plusieurs histoires qui s’entrecroisent au fil des lignes, à travers le fil conducteur du héros principal, Adria Ardevol, un petit garçon surdoué dont son père veut faire un prodige en langues et sa mère un prodige de violon.
Extrêmement difficile de résumer l’histoire de ce roman, que pourtant on n’abandonne jamais. Poussé par l’auteur jusqu’à la dernière page, on se délecte de ses réflexions sur le bien et le mal, sur les rapports familiaux, sur l’amitié et sur l’amour, aussi.
Tout y est. C’est un roman magistral.