Pour son dernier roman, on peut dire que Véronique Olmi a mis tout son coeur et toute son âme, et comme elle manie très bien la plume, cela donne un roman très réussi. Ce n’est d’ailleurs pas à proprement parler un roman. C’est une grande fresque qui raconte la vie de celle qui se fera appeler « Bakhita »
Sur wikipedia, on peut lire ces quelques lignes : Joséphine Bakhita (1869 – 8 février 1947), née au Soudan, province du Darfour, à Olgossa, près du Mont Agilerei, dans la tribu nubienne des Dagiù, est une ancienne esclave devenue religieuse canossienne et canonisée en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II.
Mais si vous saviez ! Véronique Olmi découvre tout à fait par hasard, dans une petite église de province, une photo de Bakhita. Véronique est aussitôt subjuguée. Alors qu’elle était en cours d’écriture d’un autre roman, elle lâche tout pour s’intéresser et faire de très complètes recherches sur Bakhita. Véronique Olmi découvre qu’en effet, cette petite fille noire a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion. Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte. Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit razziée.
Rencontre prévue avec Véronique Olmi le vendredi 13 octobre à 19 heures