« Le mal des ardents » – Frédéric Aribit, ed Belfond

On ne rencontre pas l’art personnifié tous les jours. Elle est violoncelliste, elle dessine, elle peint, fait de la photo. Elle s’appelle Lou. Lorsqu’il tombe sur elle, par hasard, à Paris, c’est sa vie entière de prof de lettres désenchanté qui bascule et, subjugué par ses errances, ses fulgurances, il se lance à la poursuite de ce qu’elle incarne. Mais le merveilleux devient étrange, et l’étrange inquiétant : Lou ne dort plus, se gratte beaucoup, semble en proie à de brusques accès de folie qui deviennent dangereux. Un soir, prise de convulsions terribles, elle est conduite à l’hôpital où elle plonge dans un incompréhensible coma. Le diagnostic, sidérant, mène à la boulangerie où elle achète son pain. Quel est donc ce mystérieux « mal des ardents » qu’on croyait disparu ? Quel est ce « feu sacré » qui consume l’être dans une urgence absolue ?

Un roman très bien mené, librement inspiré « d’une histoire vraie », il serait dommage de passer à côté.

Frédéric Aribit vient nous en parler samedi 2 décembre à la librairie, entre 11 h et 13 heures, je vous recommande de passer.